Le carré Hermès est devenu une icône de la marque, tout comme la couleur orange ou la calèche du logo.
Il incarne le raffinement et le luxe de la mode française.
Sa notoriété, Bruno NINI l’acquiert par son parcours atypique et son talent, n’appartenant ni à la corporation étudiante ni à celle des artistes professionnels.
C’est à l’âge de 57 ans, alors que son métier dans la restauration ne l’y prédispose pas, qu’il se découvre une passion pour la peinture. Le fil conducteur est l’acquisition et la rénovation en couleurs d’une horloge ancienne enluminée de scènes agrestes. Encouragé par le résultat, il s’essaie à de petites reproductions avant de réaliser son premier tableau « Le moulin de Charenton » de François Boucher.
C’est en s’instruisant au travers de livres d’initiation à la peinture qu’il s’enhardit à observer au Louvre les copistes et leurs techniques. Mais ce n’est qu’à l’heure de la retraite, à 65 ans, qu’il peut enfin rejoindre leur confrérie. Il y peint sans répit les plus beaux chefs d’œuvre du Louvre. Une nouvelle vie commence alors pour lui toute dédiée à la peinture.
Pour lui un tableau doit avant tout dégager de la fraicheur, de l’allégresse, de la vie. « Lorsque je peins, dit-il, j’ai l’impression tactile que le personnage prend vie. J’en ai parfois les larmes aux yeux ».
Jamais il n’avait touché à un pinceau de sa vie ni même dessiné. Sa soif permanente de se perfectionner, son ardeur à trouver la justesse d’une couleur ou d’un détail, est récompensée. Elle le porte à un niveau de finesse du trait d’une grande qualité qui le mène à être considéré comme l’un des copistes les plus talentueux du moment ; lui le doyen distingué des quelques 80 copistes du Louvre. Des visiteurs du monde entier ont contemplé son travail jusqu’à parfois l’applaudir. D’élogieux articles lui sont consacrés dans la presse écrite et audiovisuelle.
Aujourd’hui ce sont 70 tableaux de sa collection qui vous sont présentés.
Cet homme généreux et talentueux dont nous vous parlons, c’est notre père (1925-2011). Nous sommes fières de lui. En exposant ses œuvres aujourd’hui nous voulons lui rendre hommage.
"Contrairement à une photographie que l’on peut dupliquer des centaines de fois, une peinture, même copiée fidèlement, est toujours une composition unique et originale qui contraint son auteur au talent" (source : extrait du livre « Les Copistes du Louvre » de Eric SANDER)
Texte entièrement rédigé par les filles de l'artiste.
Table à jeux en acajou, placage d’acajou et bois teinté de forme rectangulaire (Adjugée 3700 euros).
« Le siège de la ville de Rome par les armées de Charles Quint en 1527 ». Tapisserie attribuée à la manufacture de Ferrare, en laine et soie, début XVIIe siècle.
Adjugée 18 000 €